|
| | L'air du vent...[libre] | |
| | Auteur | Message |
---|
Emy Haruko Elève ~ Fille / Fidèle au Hanataba.
Nombre de messages : 16 Age : 32 Age du personnage : 16 ans Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: L'air du vent...[libre] Ven 30 Mai - 0:51 | |
| " Loin de tes yeux, les miens ne voient plus rien... Mon coeur ne bat plus sans le rythme du tien ... Reviens moi je t'en prie, mes souvenirs m'assaillent... Tu a donner ta vie, sur un champ de bataille..."
Le soleil était éclatant, et illuminait la cour. Emy re promenais , portable a la main et ecouteurs dans les oreilles. Elle fredonnait doucement sa chanson, faisant le tour de cet espace libre, peuplé d'élèves emporté dans des discussions , des fous rires, et des tas de choses. Elle les regardait avec envie, se disant qu'elle ne devrait pas rester seule dans son coin, d'aller plutot vers les autres et se lancer elle aussi dans des discussions sur des sujets divers. Car oui, depuis ce début de semaine, elle se faisait comme une petite passe " j'veux rester seule" . Marchant toujours a son rythme, elle regardait les couples d'adolescent , s'embrassant, se calinant, comme ils faisaient tout le temp.
La demoiselle leva enfin les yeux vers le ciel , observant cet endroits bleu, pur, et infini. Un vent leger se leva, faisant virevolter les long cheveux aux reflet roux de Emy qui les avait, pour une fois, laisser détachés, et même légèrement fait boucler. Remarquant qu'elle ecoutait une chanson différente de la précédente, et en plus qu'elle ne voulait pas entendre du tout, elle s'empressa de changer de musique , et se dirigea vers le banc le plus proche, commençant a en avoir marre de marcher. Elle s'assit confortablement, croisa les jambes a cause de sa jupe et ouvrit son potable afin de regarder l'heure. Elle avait tout le temp devant elle pour rester tranquillement , dans la cour, pendant un long instant...
* Pfff... Qu'est ce que c'est ennuyeux de n'avoir rien a voir ni a faire pendant des heures... *
La lycéenne laissa echaper un long soupir avant de laisser sa tête retomber en arrière. Elle ferma les yeux et se laissa emporter par la berceuse que la légère brise créait avec ses cheveux... | |
| | | Saeko Chikoya Elève ~ Fille / Fidèle au Hanataba.
Nombre de messages : 8 Age : 33 Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: L'air du vent...[libre] Dim 1 Juin - 14:40 | |
| Il y avait eu la fête d'anniversaire de Mozuke et Saeko avait eu tout juste le temps de l'apercevoir. Elle avait posé son cadeau sur une tablette luxueuse et avait fuit. Un simple livre. Quel en était le titre déjà ? Saeko ne s’en rappelait plus ; Miyoko était là, à la réception. Elle avait d’ailleurs été la cause du départ de Saeko. Le soir même, elle avait enfilé sans même s’en rendre compte une robe bustier en soie rouge parsemée de dentelles blanches aux extrémités. Une petite chose fine, aérienne. Ses légers souliers blancs avaient des talons. Une tenue sobre, peu élaborée, qui avait cependant un certain charme. Il faut dire que Saeko n’était venue que pour les gens. Après avoir passé le début de la soirée accoudée sur le balcon en marbre blanc, elle aperçut enfin Miyoko. Comment avait-elle pût penser un seule instant rivaliser avec cette demoiselle ? Pour cela, il fallait atteindre le club très privé que formait les membres de l’Hanataba. Oui, l’objectif premier de Saeko était d’entrer au Hanataba et de devenir l’amie intime de Miyoko. Une tâche peu aisée, en vérité.
Pour commencer, il faut que je sois parfaite à tout moment ; il faut aussi que je fasse ressortir une de mes qualités. Quelque chose d’original … Haru Konoe a la jeunesse, la naïveté ; Miyoko Sakibana, l’originalité, le décalage ; Mozuke Hokazami, le charisme, il est le fondateur ; Kaede Toya, la timidité, la sobriété ; Tôji Ogawa, le sang noble, la politesse ; Kakeru Toya, le ténébreux, l'intellectuel … Que peut-on avoir de plus ? Excepté la mauvaise habitude que j’ai de répudier les gens, je n’ai absolument rien de plus ou de moins que les autres étudiants de Bokuseki. Je ne suis même pas une vraie riche ...
Saeko venait d’entrer dans la cour. Nombre de personnes s’y trouvaient déjà ; les pluparts d’entre eux étaient amoureux. On n’était pourtant qu’en mai … L’année scolaire venait à peine de commencer et certains roucoulaient de façon dérangeante. Si un de leur parent venait à visiter l’académie, ils en paieraient le prix fort. La sanction irait de la réprimande orale au changement d’établissement. Les parents de haut rang se devaient d’avoir des enfants polis et corrects, sinon, ils déshonoreraient leur famille. Le père de Saeko n’avait jamais voulu devenir riche, il ne se souciait donc pas de l’honneur ou, au contraire, du déshonneur ; il souhaitait seulement cuisiner. Mais le destin en avait décidé autrement. Et Saeko avait entreprit seule de devenir une jeune femme fière et digne de sa richesse.
Plus un seul banc de libre. Jamais je ne m’assiérai sur le gazon. Ce serait trop humiliant ; ce serait montrer aux autres que je ne suis guère une noble, mon « secret » serait découvert de façon peu élégante. Non, je n’ai qu’à continuer de marcher et lorsque je serai épuisée, je rentrerai au dortoir. J’ai encore deux bonnes heures devant moi. J’entre enfin dans la routine, après avoir passé des vacances merveilleuses à Paris. L’année dernière, j’avais eu beaucoup de mal. Et puis j’ai rencontré le Hanataba ; et puis Miyoko aussi. Et je me suis trouvé un but ultime : lui ressembler.
Un vent frais s’était levé mais il ne semblait déranger personne. Saeko continuait de marcher à travers cette vaste cour de récréation, qui ressemblait plus à un parc. Quelques cerisiers et d’innombrables ponts enjambant une étroite rivière – ruisseau. C’était beau, magnifique. Saeko portait son sac et pour empêcher sa jupe de se soulever dans un coup de vent embarrassant, elle marchait, les bras croisés soutenant son cartable devant elle. Le jaune pâle de l’uniforme obligatoire de Bokuseki allait à ravir à Saeko, qui avec ses cheveux blonds vénitiens ressemblait à une des grandes dames de ces peintures italiennes. Apercevant un banc occupé seulement d’une jeune étudiante qui somnolait, les yeux à clos, Saeko décida d’aller y prendre place. Lorsqu’elle sentit le banc en bois blanc sous elle, elle soupira d’aise ; elle était enfin assise, les jambes droites, les genoux collés au maximum dans une pose hautaine. | |
| | | | L'air du vent...[libre] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|