Rencontre avec la technologie [PV Kake-chou ^^]

3…2…1…
DRIIIIIIIIIIIING !

La retentissante sonnerie de Bokuseki annonçait la délivrance, la liberté, la fin des cours des élèves de la classe de Yue. Sans faire de vieux os, la petite rouquine s’empara de son sac et quitta la salle de cours d’arrangement floral à la hâte, n’oubliant pas ses bonnes manières, et gratifiant donc au passage le professeur d’une rapide révérence, typiquement nippone. A peine eut-elle franchi le seuil qu’elle remarqua le bourdonnement en train de s’élever dans les autres salles : d’ici trente secondes, le couloirs serait envahi par un troupeau d’élèves en furie rejoignant leur prochaine salle de cours, ou goûtant, comme elle, à la satisfaction personnelle qu’entraînait une nouvelle journée de cours finie… Ou peut-être était-elle la seule à être satisfaite de finir une journée ? … Peu importe.

La petite boule de nerfs ne tenait pas plus que ça à se faire piétiner par ses congénères, comme d’habitude. Eh oui, Yue était si petite et menue qu’elle devait s’attendre à mourir chaque matin, que ce soit écrasée par les élèves de Bokuseki ou d’une quelconque autre manière… Pour une fille de cet âge, elle était probablement la seule à raisonner ainsi, il était rare de croiser une jeune fille qui, après une journée sans tracas, annonçait fièrement « Je ne suis pas encore morte ! »… Yue n’était pas le genre à annoncer cela, elle était trop timide pour agir de la sorte, mais elle le pensait tellement fort qu’une aura de bien être trônait continuellement autour d’elle… Être fier du simple fait d’être en vie devrait pourtant être quelque chose d’ancré en tout être humain, mais rares étaient ceux comme la petite rousse, qui respiraient la joie de vivre rien qu’en songeant à cela.
Yue est très étrange, je vous l’accorde.

Passons. La jeune fille se tenait donc dans le couloir, et décida de ne pas trainer pour ne pas avoir à supporter les heurts et violentes collisions avec les élèves un peu trop pressés. Elle se dirigea d’un pas qu’elle tenta de faire vif vers les escaliers qui menaient aux dortoirs… Il était 15h00, elle comptait profiter de cette fin de journée ensoleillée pour aller se promener à Sapporo, chose qu’elle n’avait que rarement eu le temps de faire cette année, accaparée par les révisions. Quand on est un peu bête, comme Yue, on a besoin de fournir un effort constant en ce qui concerne les cours, on n’a donc que peu de temps libre pour essaye de penser à autre chose. Et prendre le risque de penser à autre chose serait aussi prendre celui d’oublier tout ce qu’on a mis un temps précieux à apprendre ! Et son travail de serveuse à la salle 303, bien que très valorisant et agréable, ne lui autorisait pas le moindre retard et la moindre absence… Non, décidément, les seuls endroits que Yue avait eu l’occasion de visiter à Sapporo étaient les Onsen et le parc Odori.

Cependant, le voyage avec les élèves approchait, elle pouvait bien mettre quelques heures l’apprentissage de côté. De plus, il y avait des cours auxquels elle n’aurait même pas eu besoin d’assister, tellement elle s’y connaissait dans ces domaines : l’anglais (de part ses origines), la couture et le maintien étaient bien des cours inutiles. Mais réapprendre des matières où l’on a des facilité procure toujours un petit sentiment de sécurité dont Yue ne se serait privée pour rien au monde, étant donné qu’en plus de lui plaire, ils remontaient nettement sa moyenne et ses carences dans le domaine scientifique…

Un peu de distraction n’était pas de refus, c’est pourquoi, après s’être changée et avoir pris les transports pour se rendre dans le centre ville, elle décida de se diriger vers le Game Center. Non, Yue était loin d’être une accro de l’informatique et des jeux vidéos, ni une no-life, ni une joueuse passionnée, ni une fanatique de purikuras, elle s’y connaissait d’aileurs très peu dans ces domaines… Le bruit qui retentit à ses oreilles lorsqu’elle franchit le seuil du bâtiment la prit aux tripes, et la chaleur qui y régnait était suffocante. Elle jeta un œil aux néons de couleurs et aux spots, ainsi qu’aux nombreux choix qui s’offraient aux habitués du centre… Les différentes activités se déroulaient sur plusieurs étages ! Un petit groupe passa près d’elle en riant plus fort que nécessaire… Tout cet étalage de choix lui donna le tournis, et Yue conclut vite qu’il ne valait mieux pas qu’elle reste ici, pouvant faire un malaise à tout moment. Après avoir fait quelques pas prudents dans la salle, elle décida de se diriger à nouveau vers la sortie, déçue elle-même de sa propre asocialité. Alors qu’elle s’approchait de la sortie, la personne qui poussa la porte pour entrer faillit la lui envoyer dans le nez… Elle esquiva vivement la poignet qui lui fonçait dessus et leva la tête (oui, elle est petite... Napoléon l'était aussi =P) vers son agresseur… Qui était un garçon qu’elle avait déjà vu à Bokuseki, ça oui !

[désolée je me sentais inspirée, ne te sens pas obligé de répondre quelque chose d'aussi long ^^']

Nouveau trait de lumière, Kakeru ouvrit doucement les yeux. Sous son arbre fétiche, il a encore mal dormi. Ces derniers temps, dès qu'il fermait les yeux, il ne pouvait pas s'empêcher de se rappeler ce qui s'était passé avec Orihime et son comportement, sous l'effet de cette auto-punition que lui infligeait son subconscient, prenait un tour désagréable. En effet, le jeune homme était plus froid que jamais et passait le plus clair de son temps dans les nuages, perdu dans ses pensées. Lorsque l'incident c'était produit, il s'était sentit excessivement mal, ne supportant pas de ne pas avoir pu se maitriser comme il l'avait toujours fait jusque là, et depuis il se débrouillait pour éviter les contacts humains avec la majorité des étudiants qu'il croisait à Bokuseki, évitant même parfois sa propre sœur, qui se demandait ce qui lui arrivait. Kakeru n'était pas vraiment effrayé par ce qui pouvait arriver en présence des autres, mais il voulait être seul, qu'on ne l'approche pas et que plus rien de spécial ne se déroule en sa présence. Pas effrayé, prévoyant...

Il se dirigea vers la sortie après avoir fait un accroc dans sa chambre, avoir revêtit un t-shirt noir à manche longue avec un motif de papillon sur l'épaule, ainsi qu'un jeans. En temps normal, il n'aurait pas porté ce genre de vêtement qu'il trouvait trop peu sobre, mais ses vêtements ne l'intéressaient pas vraiment ces derniers temps. Traversant les couloirs d'un pas modéré, il arriva sur la cour extérieure, traversa le pavillon et sortit dans la rue. Les mains dans les poches, il avança vers son habituel café près de Tokiedai, mais après avoir hésité un long moment, il ne s'y arrêta pas. Il n'avait pas envie de voir le patron dans son état, alors qu'il était encore plus dans la lune que d'habitude. Ne sachant donc pas où se diriger, il s'assit un certain temps sur un banc de la place de l'horloge. Les yeux dirigés vers le ciel, pensif. Comment ça avait pu lui arriver? Il avait passé son enfance à apprendre comment se tenir en toutes circonstances, comment avoir toujours le bon « masque » devant les yeux pour être celui qu'on attendait, et voilà qu'il perdait le contrôle face à une jeune fille qu'il rencontrait pour la première fois, si l'amour c'était ça, alors il s'en passerait volontiers... De toute façon, il ne voyait même pas comment il pourrait penser à avoir une relation, ce n'était un bienfait ni pour lui, ni pour sa partenaire.

Tandis qu'il se perdait à nouveau dans ses sombres pensées, le temps, jusque là ensoleillé, fini par se faire venteux, et il reçu un prospectus en plein visage. C'était une simple publicité pour le game center de la ville. Il y était déjà allé, et y avait souvent passé un bon moment. Il jugea encore l'affiche du regard un certain temps, la fourra dans sa poche et se remit en marche en direction dudit game center, après tout, il n'avait rien d'autre à faire. Lorsqu'il arriva à destination, il sentit un choc lorsqu'il tourna la poignée, après être entré, il vit la potentielle victime de son arrivée. Il reconnu assez rapidement Yue Mastumoto, pour l'avoir vue souvent à la 303, où son travaille de serveuse a rendait déjà plutôt visible. Il était d'ailleurs ennuyé de sa présence, il aurait voulu ne pas devoir s'inquiéter de la présence de qui que ce soit qu'il connaisse. Bien, il voulait éviter d'avoir un contact avec elle, il remit les mains dans les poches, et passa à côté d'elle en murmurant.

« Désolé. »

Ce n'était pas vraiment une attitude de gentleman, mais il s'en foutait un peu pour le moment.

Oui, Yue connaissait Kakeru Toya… Non pas qu’ils soient proches, elle ne lui avait d’ailleurs jamais adressé la parole à son souvenir, mais de part son travail à la 303, le visage magnifiquement glacial du jeune homme lui était légèrement familier. La discrétion et le peu de conversation de Kakeru aurait pu le faire passer inaperçu, malheureusement pour lui, le résultat était tout autre : parmi les connaissances féminines de Yue, pas une n ‘ignorait l’existence du membre du Hanataba, tant célèbre pour sa beauté androgyne que pour sa froideur inégalable. Yue put en faire les frais pour la première fois de sa vie lorsque le garçon prononça d’un air las et particulièrement ennuyé des excuses aussi sincères que si il lui avait dit adorer les rats morts.
Bien que n’étant fautive en rien, Yue s’exclama sans grande raison

« Je… Euh… Pardonnez-moi. »

C’était son leitmotiv, elle ne pouvait s’empêcher de s’excuser à tout va, comme si elle ne devait jamais être là où elle était. C’était peut-être ça d’ailleurs. Elle ferait mieux de rester dans sa chambre à travailler, elle qui est si bête. Yue soupira intérieurement à cette pensée. Intérieurement car il est évidemment malpoli de soupirer devant quelqu’un, sauf quand cette personne vous exaspère et qu’il est temps de le lui faire comprendre. Par ailleurs, Kakeru Toya était bien loin de l’exaspérer : Rien que respirer le même air que lui était comme un privilège. Non pas qu’il ait quelque chose de spécial, il n’y avait que peu de personnes qui produisaient un tel effet à la petite rousse : Kakeru Toya, Miyoko Sakibana, Mozuke Hokazami, et Madison Ehbi. Il était des personnes qui en imposent plus que d’autres. Ces personnes-là étaient de celles qui pouvaient couper le souffle de Yue rien qu’en la croisant dans un couloir. Oui, c’est pathétique, je vous l’accorde, mais c’est ainsi.

Bref. Bien qu’encore sous le choc, la serveuse de la 303 fut tout de même stupéfaite non seulement de rencontrer Toya-san, mais qui plus est dans un Game Center… L’image qu’on se faisait de lui était plutôt de le croiser dans les parcs, musées ou monuments historiques, endroits qui collaient bien à son caractère taciturne, alors le Game Center… Le jeune homme semblait cependant agacé de l’y trouver aussi, ce qui la poussa à réitérer des excuses sans fondement, tandis que ses joues déjà habituellement rosies viraient au cramoisi

« Dé-désolée… »

Et comme pour se justifier, bien que sa présence ici ne demandait pas d’explication, et que le jeune homme n’avait qu’une envie qui consistait à s’en aller et couper court au moindre échange qui aurait pu s’instaurer entre eux, elle ajouta

« Je… Je ne m’attendais p-pas à vous voir ici, Toya-san. »

Ce qui sous entendait de manière très peu subtile ‘je ne savais pas qu’un garçon comme vous pouvait avoir envie de s’amuser’, ce que Yue ne tarda pas à remarquer. En guise de salutation, Yue s’inclina brièvement, comme elle le faisait avec tout le monde. Mais cette forme de politesse lui semblait encore plus nécessaire en la présence de Kakeru Toya… Se rendait-il compte à quel point il avait de l’influence sur les petites lycéennes naïves et timides comme Yue ?

Kakeru jugeait déjà la jeune fille devant lui, bien que ce en soit pas la première fois qu'il en avait l'occasion. Il savait d'avance que Yue était une personne d'une timidité extrême, et qui avait le don, ô combien appréciable selon lui, de ne pas se faire remarquer et de rester dans son coin quand il fallait. Pourtant, en ce moment, alors qu'il semblait évident qu'il avait envie de rester seul, elle sortait de ce tableau qu'il avait dressé d'elle et elle se mettait à lui parler. Si cela c'était limité aux excuses que la jeune fille avait formulé au début, ça n'aurait pas été un problème, bien qu'elles soient totalement inutiles, mais la demoiselle ne s'était pas arrêté là et lui avait signifié son étonnement quant au fait qu'il se trouve ici. Il est vrai que ce rendre dans un game center ne collait pas vraiment à son image et il en avait conscience, mais il trouvait que le manque de tact dont Yue faisait preuve était un peu de trop en ces temps déjà pénibles. Cependant, il tenta de passer outre, le moment n'était p as à aller chercher des problèmes, il en avait déjà assez.

Combien même le jeune homme n'était donc pas dans une phase où il se sentait d'humeur conciliante, il ne pouvait pas laisser la jeune fille « dans le vent » et passer son chemin sans répondre. Pourtant, il ne voyait justement pas vraiment quoi répondre. Certes, le voir ici était inattendu, mais d'un côté ce l'était tout autant pour elle, on imaginait difficilement cette lanterne en permanence cramoisie dans un endroit comme le game center, quoi, bien loin d'être un établissement machiste, était néanmoins remplis presque exclusivement de garçon. Il aurait pu le lui dire, mais c'aurait été être la source d'un rougissement bien connu qui caractérisait Yue... et vu la couleur cramoisie que présentait déjà ses joues, ce genre d'action n'était pas utile, enfin, c'est ce qui serait passé dans la tête d'un humain normal, pas d'un Kakeru dépressif qui parla donc d'un ton la, avec une pointe d'ironie et dont le faciès était définitivement bloqué sur la phase « morne et glacial ».

« C'est tout aussi étonnant de te voir ici, je ne t'imaginais pas capable de rentrer dans un endroit aussi surpeuplé. »

La fin de sa phrase lui avait échappé. Il était tellement sur les nerfs qu'il en devenait désagréable avec tout ceux qu'il croisait. Il savait bien que ce n'était pas leur faute et qu'il aurait plutôt du s'éloigner avant de décharger son mal être sur eux, mais c'était plus fort que lui. Cette vilaine manie associée avec son talent naturel pour frapper là où ça fait mal faisait qu'il n'était donc pas vrai l'interlocuteur idéal ces derniers temps.

Le jeune homme savait qu'il devait faire preuve d'un peu de remord avant de filer au fond de la salle en espérant qu'on ne lui adresserait plus la parole de la journée. Il soupira un long moment, en face de la jeune fille, d'un soupir qui tente plutôt de sa calmer que de montrer qu'on est ennuyé, puis la regarda véritablement pour la première fois depuis le début de leur échange. Son visage était retournée à la lassitude habituelle, sans chercher à éloigner ou quoi que ce soit d'autre. Il parla cette fois ci d'un ton qui bien que las, se voulait donc déjà plus sincère.

« Désolé, je suis dans une période un peu difficile en ce moment,je ne voulais pas dire ça. »

Ce n'était pas son genre non plus de se justifier, mais ça ne ferait pas de mal, et cela soulignerai peut-être le fait qu'il voulait être seul.

Sa phrase fut accueillie par un silence embarrassant, et elle mit un petit temps à comprendre que ce qu’elle avait prononcé était tout à fait déplacé… Alors qu’elle s’apprêtait une fois de plus à fournir une rafale d’excuses balbutiées à toute vitesse, le garçon se décida à gaspiller sa précieuse salive pour lui répondre. Une réponse non dénuée de caractère…

Yue aurait dû s’attendre à cela, elle savait bien, d’après ce qu’elle avait entendu dire de lui, qu’il ne faisait pas dans la dentelle. Et la phrase en elle-même était emplie de bon sens : c’était vrai, et si elle ne l’avait pas croisé et essayé d’entamer une discussion avec pour base une fragile remarque inopportune, elle serait déjà en route pour Bokuseki, où elle pourrait repenser à froid à tout cela, et peut-être retenter le coup une prochaine fois. Ce qui la dérangeait plus, c’était le ton. Un ton ne définissant que trop bien le « apprends à rester à ta place ».

Yue répondit, en son for intérieur « Eh bien visiblement j’en suis capable, et je ne tolère pas que vous me tutoyiez », mais elle n’avait jamais été dotée d’un grand courage, et elle se contenta de bégayer d’une voix presque inaudible

« Je… Ce n’est p-pas faux… »

Elle baissa les yeux, fixant la moquette multicolore comme si rien au monde n’avait plus d’intérêt en ce moment : elle se sentait en dessous de tout, pas même capable de remettre Kakeru Toya à sa place. Enfin, comment aurait-elle pu, n’ayant jamais eu la bravoure ne serait-ce que de demander l’heure à un passant ?

Perdue dans ses pensées, elle put quand même entendre distinctement le gros soupir que poussa son interlocuteur, et qui ne la détendit pas du tout, loin de là. Que voulait donc dire ce soupir ? Yue, très à cheval sur les bonnes manières, aurait bien aimé lui faire remarquer que pour le fils d’un homme connu dans les affaires, et apparemment très haut placé, il était plutôt mal élevé U_u’ Elle s’abstint cependant de tout commentaire, étant donnée la bêtise qu’elle avait fait en engageant une conversation sur un sujet délicat, autrement dit son image. Et avant même qu’elle eut le temps de demander ce qui l’ennuyait ainsi, le garçon s’excusa…

Yue resta muette quelques secondes avant de saisir le sens de ces propos. Il lui présentait ses excuses ? Ben ça alors ! De toute manière, elle ne lui en voulait pas, elle n’en voulait jamais à personne mise à part elle-même. Mais des excuses des la part de Kakeru Toya, bien que réputé pour ne pas être quelqu’un de très franc, elle les recevait avec joie et contentement !

« Je… Ce… Ce n’est rien, c’est moi. Je… N’aurais p-pas dû vous faire cette remarque. »

Elle s’inclina brièvement pour appuyer ses excuses d’un quelque chose de solennel

« Navrée de vous avoir poussé à dire ces choses, Toya-san. »

Elle se redressa maladroitement, se repassant encore les mots du jeune homme. Il était dans une période difficile ? Lui demander des explications aurait été bien trop déplacé, et elle était déjà allée trop loin sur la carte de l’inconvenance, mais elle ne voulait pas se retrouver seule… Elle ne souhaitait pas faire sa petite midinette en mal de compagnie, compagnie que Kakeru ne semblait pas à même de lui fournir, soit dit en passant, mais elle voulait rester avec lui. Qu’importe si elle devait pour cela se faire toute petite et rester silencieuse, mais rentrer à Bokuseki était bien la dernière chose qu’elle avait envie de faire. Elle voyait bien que le jeune homme souhaitait être seul, alors elle était capable de se faire si discrète qu’il ne sentirait même pas sa présence, mais tout compte fait, elle ne désirait plus partir du Game Center.

[désolée d'avoir mis du temps à répondre, j'ai beaucoup de soucis avec mon ordinateur, alors je suis obligée d'utiliser l'ordinateur portable de mon père, mais j'étais chez ma mère et je ne pouvais pas y avoir accès... Enfin c'est compliqué, mais maintenant je serai beaucoup plus présente ^^]

» Premier contact avec Bokuseki [libre]